06 Juillet - Kuala Lumpur - Les parcs... que du bonheur !

Notre hôtel de passes est finalement très très calme puisque le matin, on a du mal à se dépéguer de nos oreillers ! Je sais pas si c'est parce qu'on est tout d'abord partis en sens inverse, direction Londres, mais cette année le décalage horaire nous cloue sur l'oreiller que c'est rrrien de le dire ! On a la tête dans les choux dès 14h00 avec un corps qui pèse un âne mort sous la fatigue et dès qu'arrive le minuit on se joue des castagnettes au fond du lit à se compter les moutons ! Heureusement qu'on n'attaque pas Sumatra dans ces conditions... Tout ça pour dire que l'hôtel Alamanda sur Petaling Street (65 ringgits la chambre avec petit déjeuners) ça vaut le coup ! On est trop bien placé, à 5mn de la station de métro Pasar Seni et surtout à un maximum de 30mn à pied de tout ce qu'il y a de touristiques à voir.

Dès 9h, on embarque direction la station d'avant chez nous, la Kl Sentral afin de voir avec Air Asia si on peut confirmer nos vols de pour après demain.  

On est encore tous les deux, dans les bras du beau Morphée et heureusement que les transports sont ici faciles parce qu'on finirait facilement à Payolle vu le mode automatique sur lequel on fonctionne en ce moment... Finalement, impossible de confirmer nos vols aujourd'hui 'faudra revenir demain, pas grave, on a pu ainsi repérer le quai qu'il nous faut trouver demain afin de se rendre à Batu Cave, notre dernière grande sortie en Malaisie et à l'extérieur de la capitale. Tout est sous contrôle, facile et pas compliqué, tout ce qu'il nous faut avec nos testons tout ramollos ! Zou ! Direction, les parcs. 

Aujourd'hui, on a décidé de se faire plaisir. Le Bird Park pour le Mistoulin et le Botanic Garden pour la Mistouline. En plein cœur de la ville, on se retrouve très vite dans une végétation luxuriante avec les sons de la jungle comme petite musique de fond... ça me manquait tant, ces petits sifflements, ces cris d'oiseaux, ces espèces de cigales pas vraiment des cigales et les varans qui déboulent de partout sur les trottoirs comme s'ils étaient chez eux et nous les estrangers... ce qui est totalement vrai, nous sommes les intrus ! 

On a du mal à trouver l'entrée du premier parc et on se mange pas mal de kilomètres à tourner virer dans tous les sens sous une chaleur d'orage qui nous fait monter la goutte ! 

Trop bon cette goutte ! Comme !? Vous connaissez pas la goutte !? Celle qui prend naissance à la racine des cheveux, tout près de la nuque et qui, gonflée de ses lourds bagages, s'entreprend le grand voyage tout du long de la colonne vertébrale, à petite vitesse jusqu'à sa destination finale, petite mort qui nous laisse le dos trempé... Je l'adore ! Quand on la sent celle-là, c'est qu'on est arrivé au pays des rêves qu'on s'est traînés toute une année... Tout ne serait que plaisir mais c'est sans compter le prix pas du tout prévu de l'entrée au Bird Park ! Quasiment le double, soit 24€ pour deux... Zou ! On a la goutte et la fatigue, on va pas faire demi-tour pour un doublage en bonne et due forme !! Vaï à pagare, on rééquilibrera tout ça... en Indo !

Dès nos premiers pas dans cette jungle bien disciplinée, le minot se fait un nouveau collègue qui lui enfourche le pas comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Trop mignon ! 

Ici les oiseaux et autres bestioles sont en totale liberté, un immense filet de plusieurs kilomètres est tendu au dessus de nos têtes. C'est tellement bien fait qu'on l'oublie totalement jusqu'à se croire au Jardin d'Eden... Mon Adam a le sourire jusqu'aux oreilles et l’Ève que j'ai pu être y'a bien longtemps s'essaye à la méditation qui ressemble plus à du sieston en mode assis !  

Les oiseaux peu craintifs viennent tout à côté de nous si on reste bien immobiles. Au milieu de tout ce vert qui pousse en directe laïve, c'est toutes les couleurs de plumages qui volettent autour de nous...

Je vous raconte pas les bruits, les chants... vous le verrez plus tard quand je posterai les vidéos, mais vous pouvez imaginer ce concert subtil et mélodieux dans lequel on évolue... Un paradis, je vous dis ! Et même les varans ont des airs sympathiques ! 

On reste bien trois heures dans ce paradis terrestre qu'on quitte avec tristesse... surtout le minot parce que s'il apprécie la faune... il est comme qui dirait allergique à la flore... C'est vraiment pas son truc, les petites fleurs ! No souçaï ! Je lui trouve un banc où faire son sieston et je me carapate en solitaire m'imprégner d'orchidées et autres fleurs multicolores... 

Les filles, j'ai encore pensé à vous en respirant à fond les poumons l'odeur de nos fleurs de frangipaniers !!! Trop belles sous cette lumière incomparable... je ne m'en lasse pas et je sais que vous comprenez pourquoi ! Quant aux orchidées, elles sont plus belles les unes que les autres, un vrai régal de les voir en toute liberté. Un plaisir immense de toucher, de sentir, de respirer ces plantes qui chez nous sont enfermées dans des pots et qui ici, se dressent dans leur pleine forme monstrueuse à la taille d'arbres qui s'élancent vers le ciel... Magique ! 

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C'est pas que la Mistouline se lasse... mais comme d'hab', cette satanée fatigue comme une chape de béton s'abat à nouveau sur nos épaules ! Bababaou, c'est fou ce qu'on a du mal à tenir après 14h... Obligés de rentrer, c'est pas possible de marcher plus avant, les corps pèsent une tonne et les cerveau ne répondent plus qu'aux abonnés absents... On rentre par la grande mosquée, où en plein Ramadan on s'offre la bouteille d'eau fraîche qu'on se déguste dans les jardins... Il règne ici, un calme tout en harmonie avec les parcs qui sont juste derrière... Le bruit des jets d'eau, l'appel à la prière, 'faut pas qu'on reste trop longtemps, on s'endormirait... 

Malheureusement pour nous, aujourd'hui comme hier, il nous est impossible de pénétrer dans le saint des saints. Les horaires pour les non-musulmans sont différents (de 15h à 18h) et on n'a pas la force d'attendre une heure de plus... On se rentre doucement, on passe sous la douche froide qu'elle est trop bonne, le minot se met en mode études et moi, en mode bafouille pour vous raconter notre Kuala Lumpur à nous...