Après l'incompréhensible éruption volcanique du fameux Marco Germanique hier soir, c'est le rassemblement Français autour d'un bon repas de poissons. On passe la soirée à discuter de ce fada germanique et à essayer de comprendre ce qui ne tourne pas rond chez lui puis on passe à des sujets bien plus gais... les voyages ! Trop bon de se raconter les pays qu'on n'a pas encore vus, d'échanger nos points de vue sur tel ou tel endroit... Nous ne sommes plus sur Kalimunjawa mais en Inde, au Viet Nam, au Laos...

Sur le chemin du retour, je m'arrête voir deux guests qui me proposent des chambres correctes à un meilleur prix que chez le Germanique ! Zou, demain, on change de boutique, on se loue un bateau avec Loïc, ce qui nous revient moins cher et on quitte cette île mardi. La nuit porte conseil et calme les esprits ! Je dors comme un bébé.

7h30 Loïc est déjà debout, on se prend le petit déjeuner ensemble, pas l'ombre d'un Marco en vue, il doit essayer de m'éviter. On descend à la banque qui est enfin ouverte ! Alleluia !!! Je change sans problème mes euros mais Loïc n'arrive toujours pas à sortir de l'argent avec sa Master Card ! Le pseudo banquier nous explique que la communication satellite ne passe pas de banque à banque et il éclate de rire, comme si la situation était comique ! Finalement, c'est moi qui vais pouvoir aider nos collègues Provençaux, je me retrouve avec finalement un peu plus d'argent d'avance,  lui n'ayant que 50€ à échanger !

Sortis de la banque... le collègue n'a pas d'autre choix que de quitter l'île aujourd'hui... et la franche vérité, toutes ces engambies me prennent le teston ! Zou, c'est décidé, on file sur le port se prendre des billets pour le speed-boat de 14h.

Rentrés à la guest, Eyrin a une figure décomposée, elle n'arrête pas de s'excuser, sorry for my family, sorry for my family... Elle me fait peine. Elle me tend la facture et on commence à préparer nos sacs, il est 9h30. 

Stéphanie, vient nous faire la causette et nous raconter les derniers événements. Marco est venu s'excuser auprès d'elle pour son attitude d'hier soir mais elle a refusé de lui serrer la main... je me dis que ça du bravement le mettre en pétard le zouave de service !! 

Avec le Loulou on s'installe sur la terrasse, se pensant que la chambre libérée, payée, on peut rester à l'ombre en attendant midi de descendre au port. Mais à 11h pétantes, le fou furieux sort enfin de sa tanière pour me dire de décamper, qu'il m'a déjà fait une fleur car on devait libérer la chambre à 10h !!! Quel goujat, moi, je n'ai pas droit aux excuses mais au balai ! J'éclate de rire car il ne sait pas encore que Loïc et Kaina décampent aussi avec nous mais qu'ils sont partis à la plage ! Il va être encore plus vert de rage ! Zou, on plie bagage sinon je vais déclencher la troisième guerre franco-germanique !  

Arrivés sur le port, on se le croise encore le cougnafier, il nous jette un regard si noir, qu'il n'y a plus de doute, c'est un violent, fou furieux malade ! On s'installe en terrasse où on a même des boissons fraîches qu'on n'avait pas chez lui, et je lui souris ce qui a le don de l'énerver... je le vois... Sil croit que je vais me mettre à pleurer il se met le doigt dans l’œil ! 

A 14 heures on est sur le bateau et il y a un vent pas possible ! C'est l'hécatombe sur le bateau ! Tout le monde est malade sauf moi, je pète le feu ! Arrivés à Jepara, on se pose dans un biou-biou, histoire de boire frais, de se piter un bout et surtout de réfléchir à ce qu'on fait. 

 Pas question de prendre un vélocipède... on est trop nombreux et trop lourds !  

Zou ! On loue un taxi à quatre ça nous fait pas grand chose. Immédiatement l'ambiance est à la bonne humeur, on fait rrrien que de rigoler et ça fait trop du bien de pouvoir se lâcher un peu après la situation tendue de Kalimunjawa ! On descend dans l'hôtel suggéré par Stéphanie, Elim Hotel, simple mais propre et surtout.... des gens qui rigolent !!!! Trop bon ! 200 000 roupies la chambre avec clim et petit déjeuner... Ce soir, on peut sortir le Pastaga, y'a des glaçons à gogo, on est entre Provençaux, demain nos chemins se séparent... la vie est belle !