Après un petit déjeuner un peu plus calme que celui d'hier... nous voilà partis pour faire le tour de l'île en scooter, histoire de voir ce que la grôsse mémère a dans le ventre. 75 000 roupies la location pour la journée, bien plus cher qu'à Bali et ailleurs... mais tous les prix sont alignés pareil ! De toutes les façons on a noté qu'ici, il y avait deux prix, ceux pour les locaux et ceux pour les touristes. Même le ferry qui nous a mené ici, pratique la même méthode... qui n'arrange pas nos affaires de sous, toujours pas réglés, puisque Loïc, notre sauveur, n'arrive pas non plus à sortir de l'argent avec sa MASTER CARD ! 

Les routes sont égales à toutes celles d'Indonésie, toutes cabossées par la saison des pluies... On va pas vous dire que l'île est fantasmagorique... ce serait vous mentir ! Une seule route qui longe parfois le bord de mer...

mais plus souvent les flancs de la montagne. Belle végétation, beaucoup de vaches, de chèvres livrées à elles-mêmes attachées à des cordes qui souvent les blessent. On a fait les sauveurs tout du long du chemin à les dépatouiller avec leurs pauvres patounettes emberlificotées.

Ensuite, beaucoup de mosquées... et de plages ou Pantaï... enfin... ce qu'ils appellent des plages... En fait, au bout d'une journée de scooter, on en arrive à la conclusion, qu'une seule plage existe vraiment sur cette grande île, celle de Alang Alang où nous avons débarqué hier... Un peu déçus Mistoulin et Mistouline ! Finalement, c'est très bien qu'on se reprenne la route mardi car si on ne consomme pas d'excursions... à cher... il n'y a pas grand chose à faire ici. La montagne n'est absolument pas accéssible, aucune route... un peu dommage tout ça...

C'est tranquillou tranquilette qu'on se rentre doucement... quand tout à coup, la petite engambie qui nous manquait !

Eh voui ! 'Fallait bien qu'on ait encore des embrouilles ! Pneu à plat et pour cause, réparé trois ou quatre fois déjà ! Zou 70 000 roupies pour changer le truc et soyons heureux de tomber sur des gens qui parlent trois mots d'anglais et qui nous dépannent rapidement...

Arrivés à l'oustau le proprio, ne propose pas de me rembourser, j'ai pourtant ramené le pneu vieux comme l'an pèbre comme preuve mais... rrrien n'y fait ! Avec Loïc et une autre famille française, on commence à se raconter nos misères et il semblerait que dans cette guest... on soit plus intéressé par l'argent qu'on ne le soupçonnait aux premiers abords... 

On est plusieurs à attendre l'ouverture de la banque demain afin de savoir ce qu'on va être capable de faire avec les petits moyens que nous avons tous... Qué misère...