Ce matin c'est petite grasse mat' jusqu'à 9h... la première depuis qu'on est partis ! Trop bon ! Aujourd'hui, notre nouveau gardien nous a acheté du pain, on peut déjeuner dans la cuisine. C'est sympa, tout est sur la table, l'eau chaude et boissons solubles à volonté, confiture, on fait comme à la maison et en plus on traîne, ce qui est fort agréable... 

Le taxi est commandé, on se fait du souci de rrrien et en plus il arrive à l'heure. La traversée de PADANG est interminable, la ville semble ne jamais avoir de fin... et comme lors de notre arrivée, nous ne trouvons aucun charme à cette ville sale de partout même dans les beaux quartiers...  

Arrivée à l'aéroport, on se regarde une dernière fois ce ciel gris noir plombé qu'on espère ne pas retrouver sur Java... 

puis on entre enregistrer nos pépères. Là, on se demande bien pourquoi notre vol ne figure pas au tableau... Normal, il a été annulé mais pas de soucis à se faire, on est prévu pour le vol suivant ! Youpi qu'on fait à la jolie madame qui nous rassure et à quelle heure arrive-t-on à Jakarta !? A 16h, super ! Le temps de récupérer les bagages, de trouver le bon bus pour là où on veut et d'arriver au centre de la grosse mémère, il fera nuit ! Wonderful ! Pourvu qu'on trouve rapidement une guest dans nos prix... Quant à la soirée chez l'Ambassadeur pour le 14 Juillet, je crois bien qu'elle va être oualou pour nous... Zou ! On s'installe dans un café, on branche l'ordi, le minot se replonge dans les bouquins... On prend notre mal en patience. 

Trois heures plus tard, on est enfin dans l'avion et on est morts de faim ! Pas de bol, pas de repas sur ce vol, c'est encore la faute à pas de chance ! Et vous avez quoi à grignoter !? Des galettes ! On prend ! Je vous raconte pas les galettes...   de ma vie j'ai jamais vu un tel mélange : cracker, fromage, confiture de fraise et chocolat ! Le minot après une bouchée vire au vert, le ventre tout terrorisé-affolé ! Bon, bé, on va attendre Jakarta pour se lever la faim, qu'on se dit en rangeant les galettes immangeables... 

Arrivés à Jakarta, on met plus d'une heure à récupérer nos bagages... Avec notre heure de retard, nous voilà à déjà 17h à prendre nos tiquets de Bus Damri pour la gare de Gambir... A ce rythme là, on va arriver en ville à la nuit... c'est sûr ! Tout ce qu'on n'aime pas car très difficile alors d'avoir le choix d'une guest à pas cher... Grrrr...

On prend notre mal en patience, dans un bus confortable et climatisé. Une heure plus tard, on se décide une course folle avec l'organisation d'urgence à la Mistoulin Mistouline. 30 000 roupies déjà dans la poche, on enfile nos sacs et on fonce sur les tuk-tuks stationnés juste devant. How much to go to Jalan Jaksa !? 50 000 !!!!! No, no, no ! 25 ! 30 ! 25 ! 30... ok 30 ! Zou ! On saute dedans sans même enlever les pépères. On se croirait dans Pékin Express ! Go, go my friend ! Do you know HOSTEL 35, une adresse donnée par un Routard. Yes, ok, go ! 

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Arrivés au fameux hôtel, le minot paye le tuk-tuk pendant que je suis déjà à la réception. Plus qu'une chambre de libre, mince ! 250 000 roupies... ça fait cher mais demain on nous change pour une à 180 000, ok, on prend ! 

Deuxième urgence, le linge, on ne reste que quelques jours sur Jakarta et on n'a plus rien à se mettre de propre et surtout de sec ! Toujours à la vitesse grand V. On déballe tout notre pataquès, on compte les pièces sales (toujours bien compter, on a parfois des choses qui peuvent manquer !) et on file à quelques pas dans la rue. Deux kilos, ok, 30 000 roupies pour une récupération demain soir, parfait !  

Ouf... ça y est ! On peut enfin respirer l'air de Jakarta, l'air de Jalan Jaksa !

On sait pas trop où on est... mais on y est ! 

On a un toit où dormir, la guest est mignonne tout plein, nous reste à se trouver le manger... car là, mémère, elle tient plus ! Une faim de loup ! On fait quelques pas et on se voit écrit en gros "INDIAN"... Bababaou ! 'Fallait pas nous mettre ça sous le nez ! C'est réglé, ce soir on mange Indien ! On se pose et on déguste ! 

Des Français doivent être dans le coin car on entend des pétards et on aperçoit de petits feux d'artifice... Bon, bé... les chocolats de l'ambassadeur... on se les mangera pas ! Never mind !