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22 Août 2018 - Ubud Jalan Jalan
Le coup de cœur de ce voyage un peu trop plein de péripéties... reste cette petite maison dans la jungle... Je conseille vraiment cet endroit au plein cœur d'Ubud sans les inconvénients et tous les avantages ! Pour 11€ avec le petit déjeuner c'est un véritable paradis. Je mettrais l'adresse et les coordonnées de contact quand je rentrerai, pour ceux qui voudraient en profiter !
En plein centre ville, nous dormons comme des bébés. Et, après la journée d'hier, j'avoue qu'on s'éternise le lever, le petit déjeuner et la mise en route ! On a deux de tension chacun et ça fait pas lourd du tout...
Je travaille un peu... évaluant mes nouvelles photos et rédigeant deux articles afin de rattraper mon retard dans les montagnes... Quant à Marc, il se cultive en Anglais sur un Lonely Planet qui date de l'an Pèbre !
Autant dire qu'on est en mode... "minimum" ! Notre gentil hôte est un amour, il semble vouloir rattraper toutes les galères qu'on a eu hier...
Quant on est fin prêt à bouger... il est plus de midi et il fait très très chaud sur Ubud. Il faut l'avouer, nous n'avons plus l'habitude ! ça ne nous réveille pas des masses, cette chaleur de plomb... Comme on n'a pas encore eu l'occasion de déguster un bon Babi Guling, on se rend directement à l'Ibu Oka, lieu où j'ai l'habitude d'en manger et qui est à quelques minutes à pied de notre maisonnette. C'est toujours très bon, très épicé et à tomber dans la rizière !
On longe le palais royal et ses temples, on prend la petite ruelle derrière, rien n'a changé et c'est très bien ainsi. Le restaurant n'ouvre que le midi, c'est l'occasion ou jamais !
L'endroit est toujours aussi beau, bien décoré et dominant une petite rivière encaissée. J'y ai de superbes souvenirs avec mon Mistoulin qui se faisait toujours une fête de ce plat qu'on ne trouvait pas partout autrefois...
Quand on arrive, il reste encore plein de tables... y'a toujours eu la foule ici le midi... Tant mieux, que je me dis, on sera plus au calme pour savourer toutes les épices qui composent le petit cochon grillé. On a la chance de passer par les cuisines... et on se lèche déjà les babines.
Comme on à l'embarras du choix pour une table, je choisis celle qui domine la rivière, elles sont d'habitude prises d'assaut...
Mais je suis très vite interloquée par le spectacle... et surtout l'odeur...
Si ça ne dérange pas le couple de coréens (les fameux amateurs de balançoires et autres conneries à selfies...) de manger au-dessus d'une poubelle... Nous, si !
Incroyable mais vrai ! Mais qu'est-t-il arrivé à mon Ubud, si beau, si propre !? Je suis stupéfaite...
Les prix, ont eux, augmenté... En deux ans, tout a changé et tout a augmenté... avec les poubelles comme pourcentage de TVA !
Et, quand le plat arrive, très rapidement, chose surprenante quand on sait qu'on attend 30 minutes pour une assiette de frites surgelées... le plat est un plat aseptisé pour touristes...
Mais où sont mes épices !? Celles qui font se renverser les papilles !!!??? Ce lieu est également devenu un lieu à touristes... C'est ma conclusion... Ou bien alors les poubelles pour horizon font fuir les touristes autres que les Coréens...
Je ne cherche plus à comprendre... il n'y a plus rien à comprendre... On quitte les lieux, déçus, encore une fois... La déco, les oiseaux, les orchidées, Ganeshou caché au fond du jardin, rien n'y fait... rien ne passe... Le charme est totalement rompu.
On file vers le Pasar en passant par les ruelles... Même constat tout du long de la rivière... Les poubelles de tout le monde sont balancées derrière les murs... Pour qui ne regarde pas, l'apparence reste sauvée... mais je vais toujours me perdre dans les endroits où il ne faut plus... et s'il y a bien une chose dont je me moque totalement, ce sont les apparences !
Encore une fois, je suis déçue et surtout en colère. Est-ce le tourisme de masse qui pourrit ainsi mon île !?... Mais est-ce encore mon île !? Depuis des jours, je refoule mes constats et surtout mes conclusions... Elles débordent à présent... tout comme ces poubelles...
On sait qu'on est arrivé au Pasar (Marché) à la vue des bites démesurées qui nous accueillent... On choisit de rire... car le rire c'est trop bon !
Je mène de suite Marc au rez-de-chaussée, là où les fruits et les légumes sont installés. Les petites marchandes sont adorables et j'y fais toujours de très belles photos. Mais elles ont disparues ! Ne reste dans ce marché que les petits cadeaux à ramener et les vêtements... Beaucoup de boutiques ont rideau fermé... et quand on se perd dans les dédales du sous-sol et des étages... on constate une saleté incroyable et une odeur pas sympathique du tout...
On passe donc sur le toit terrasse. J'adore y monter et admirer Ubud vu d'en haut...
Les parasols du Pasar sont toujours là... cachant la misère d'un lieu qui a perdu de sa superbe...
Les odeurs de poubelles montent... c'est désolant et je comprends qu'il n'y ait plus de nourriture à vendre ici, les conditions d'hygiène deviennent inquiétantes...
On poursuit notre balade dans Ubud, par la Jalan Karna... où j'aime habituellement à flâner. Les canards d'Ubud sont cette année habillés et la nouveauté qu'on trouve de partout, ce sont des colliers décoratifs de coquillages, qu'on trouvera bientôt par chez nous, c'est sûr.
On se perd un peu dans les maisons d'artistes où quelques belles toiles et statues me font terriblement envie mais qui sont toujours très compliquées à ramener...
On arrive ainsi derrière la Monkey forest et on se perd loin de la foule dans les petites ruelles uniquement accessibles en scooter où de petites et grandes maisons à louer ont poussé comme des champignons... faisant disparaître de plus en plus les rizières...
On marche ainsi pendant des heures, histoire de rattraper toutes celles passées sur nos scooters hier !
Quand on remonte toute la Monkey Street, on peine ! Il est déjà difficile en temps normal de marcher sur les trottoirs d'Ubud mais là, c'est le summum ! Ils n'existent plus ! Ils sont tous explosés en cours de reconstruction et c'est un gros bordel pour marcher sans tomber dans un trou béant ! Du coup, c'est un joyeux n'importe quoi ! Tout le monde marche sur la route, autos, scooters et piétons !
Quand on arrive à notre oustau, on est lessivé et comme on y est trop bien, on ne veut plus en partir ! Décision est prise d'un petit repas sur la terrasse et d'en profiter pleinement pour notre dernière soirée ici. Demain nous changeons de crèmerie car notre petit paradis sera occupé par d'autres locataires... Snif !
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Commentaires
5CriSamedi 25 Août 2018 à 21:18Comme je peux comprendre ta déception ! Plus rien n’est pareil apparemment et tu restes sur ta faim et tes souvenirs4michele92Samedi 25 Août 2018 à 16:37Je comprends ton désarroi....bonne fin de séjour quand même et encore merci pour tes photos et tes commentaires. Bisous
3maryseSamedi 25 Août 2018 à 16:29Décidément tu as trouvé du changement mais hélas pas en bien !! que de poubelles, de saleté ! incroyable ? Moi aussi je trouve très jolis les tableaux exposés, c'est superbe. A bientôt pour la suite de vos aventures qui vont bientôt toucher à leur fin !! Bisous
2Marie Ange MARTINEZSamedi 25 Août 2018 à 16:24Coucou, quelle désolation !! Je me souviens de ton voyage il y a deux ans, magnifiques endroits qui nous donnaient envie d'y aller....que s'est-il passé ? Je suis triste pour vous ! Mais toujours de belles photos. À demain gros bisousToutes ces poubelles c'est désolant. Pour toi Isa qui a connu cet endroit avant, j’imagine ta déception. Heureusement que tes photos sont toujours aussi belles, APN ou portable.
J'aime beaucoup les toiles dans la maison d'artistes.
Bonne continuation, bises à vous deux !
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Bizarre, j'ai écrit quelques lignes...que je ne retrouve pas!
Bonjour Isa, j'ai bien apprécié ces belles images, et ton récit bien écrit où l'on ressent parfaitement l'ambiance.
Jolies photos. Merci à demain!